• Flash info lundi 18 novembre 2013

     
    Nous vous offrons aujourd'hui une belle histoire ! Celle du plus grand gagnant francais et le troisième plus grand gagnant de l'histoire de l'Euromillion !
     
    C'est une histoire qui va donner envie à chacun de nous de décrocher le jackpot de l'Euromillion !
     
    Il s'agit d'un article de presse publié le mardi 12 novembre 2013 dans le journal Nice-Matin.
     
    Un an jour pour jour après avoir remporté le 3e plus gros gain de l’histoire du jeu (169 Me), le multimillionnaire niçois se confie. Pour rendre justice à la buraliste de La Trinité qui l’a fait gagner.
     
    C'est la belle histoire du jour. Un coup de fil passé hier à notre rédaction. « Bonjour, je suis le grand gagnant de l'Euro Millions de l'an dernier à La Trinité, vous vous souvenez ? » Un peu si on se souvient ! 169 millions d'euros ! Le troisième plus gros gain européen de l'histoire de l'Euro Millions ! Le pactole le plus important jamais empoché en France par un seul gagnant. Aujourd'hui mercredi, cela fait un an jour pour jour.
     
    Celui que nous appellerons Jacques souhaite garder l'anonymat. Pourquoi sortir de l'ombre alors ? « Je voulais rendre justice au bar-tabac Le Trinitaire, à La Trinité, dans lequel j'ai validé mon ticket. J'y jouais parfois en allant faire mes courses chez Auchan. La patronne, qui ne me connaît pas, voulait que la Française des jeux indique que c'est bien dans son établissement que le gros lot a été gagné, mais la FDJ refuse. J'ai moi-même demandé plusieurs fois la même chose. Mais on me répond que c'est pour préserver mon anonymat. Je sais ce que j'ai à faire, alors aujourd'hui, un an après, je voulais réparer cette injustice. »
     
    Quelques minutes après cet appel, nous avons rencontré Jacques brièvement. Il allait monter à bord d'un jet privé. Pour respecter son anonymat, nous ne pourrons le décrire. Ce ne sera pas le trahir que d'écrire que nous avons trouvé en face de nous un homme affable, de 65 ans, posé, bienveillant. Élégant, sans ostentation, il habite Nice, avoue être l'un des plus fidèles abonnés de Nice-Matin.
     
    « J'ai appelé ma fille au secours »
     
    Un rendez-vous un peu surréaliste. Jacques nous exhibe les papiers prouvant son gain, les photos. L'histoire d'une vie qui a basculé un 13 novembre 2012. « J'ai toujours eu l'habitude de jouer en famille. Toujours les numéros des enfants. Je suis issu d'un milieu ouvrier, où c'était une tradition. » Ce jour de novembre 2012, sa fille l'interpelle. « Quand j'arrive au bureau à 11 heures elle me dit, " Tu as vu, les numéros des enfants sont sortis " ».Jacques répond d'un air distrait. « Je pensais qu'on avait gagné cent euros. Quand je suis rentré à la maison à Nice, ma femme me téléphone. La radio venait d'annoncer que le gagnant était issu des Alpes-Maritimes. Quand je me suis mis à l'ordinateur, j'ai vu les numéros s'afficher. Les mêmes que sur mon billet ! J'ai appelé ma fille au secours en lui disant, « Viens vite à la maison on a un problème ! » Un problème ? « Imaginez ce qui vous tombe sur la tête. C'est une somme colossale, il faut pouvoir respirer. »
     
    S'ensuivront des heures un peu irréelles. « Surtout avec le ticket,sourit-il.C'est l'horreur. Vous pensez à tout, il ne faut pas le perdre, ou que le chien s'amuse avec. Les huit jours qui ont précédé la réception par la Française des jeux à Paris sont horribles. Même la nuit vous le mettez sur la table de nuit à côté de vous. »
     
    Une fondation pour aider les autres
     
    Jacques n'y est pour rien, mais c'est ainsi. Malgré ses origines modestes, ce pactole est tombé sur lui alors qu'il avait déjà fait sa vie avec un certain succès dans le milieu de la culture. Sans réel souci financier. Jacques a d'abord mis sa famille à l'abri. Partagé avec ses enfants. Puis placé sa somme - 113 millions pour lui et sa femme - sagement. Un peu en bourse, beaucoup sur des valeurs sûres, en œuvres d'art aussi. Il a acheté une grande villa, une belle berline. Et s'est offert quelques heures de jet privé pour des déplacements. Pas plus. Son gain aurait pourtant pu lui permettre de s'acheter deux Airbus A320, 19 ans de salaire de Zlatan Ibrahimovic, trois îles aux Seychelles. Ou assurer 126 siècles de Smic... Jacques, l'autodidacte, a conscience de tout cela. « Le destin a voulu que ce soit nous. Avec mes enfants, nous avons donc créé une fondation. Nous destinons une bonne partie de cet argent à des œuvres caritatives. Toutes les semaines nous contribuons. Cet argent nous sert à aider les autres, à être solidaires. »
     
    Alors qu'il pourrait faire valoir ses droits à sa retraite, Jacques continue à travailler. « Six jours sur sept ». Et de jouer à l'Euro Millions occasionnellement aussi. Il devrait le faire vendredi pour la prochaine cagnotte de 100 millions d'euros.
     
    Alors, aujourd'hui, date hautement symbolique pour lui, il a voulu rétablir la vérité. « La buraliste n'a eu le droit à rien alors que c'est là que j'ai gagné les 169 millions. C'est triste pour ces gens. J'ai trouvé cela d'une très grande injustice. »
     
    Source : http://www.nicematin.com/nice/le-gagnant-a-169-millions-deuros-de-leuromillion-se-confie-a-nice-matin.1509524.html

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